Un Mec Lambda 最近的评测

Je suis le genre de mec qui adore les shmups même je suis une tâche à ce genre de jeu. En général pour qu'un shmup me plaise vraiment il faut que j'ai le sentiment qu'avec un peu d'entraînement je peux vraiment m'améliorer. Le dernier a avoir fait cet effet sur moi était Deathsmile de Cave. Les jeux comme Ikaruga aussi géniaux soient-ils sont un poil trop difficiles à maîtriser pour les joueurs du dimanche dans mon genre. Alors du coup, où se situe KAMUI?

Et bien je dirais que c'est certainement l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur shmup auquel j'ai joué). Je n'ai jamais autant apprécié la courbe de difficulté d'un shmup. Ma première partie en mode facile s'est soldée par un nombre indécent de continue (j'avais pas compris le système de lock pour les ennemis au second plan) et de fil en aiguille je me suis amélioré au point d'être capable de le finir en un seul continue en mode Normal. Et ce en une dizaine d'heure. Ce n'est pas un danmaku, les paterns des ennemis sont faciles à retenir (ceux des boss aussi, sauf celui du 3ème qui est le plus chiant avec le boss de fin), la difficulté est progressive, le gameplay type "easy to learn hard to master"... Bref, tout ce que je recherche dans un Shmup.

Mais ce qui est génial, c'est que le reste suit aussi. Graphiquement j'adhère à mort (pourtant je suis pas un inconditionnel des vaisseaux mais ceux là sont bien fait, y'a des codes couleurs, les designs sont intéressants). Les musiques sont tout bonnement géniales (peut être une ou deux en deça mais ça serait être pointilleux surtout quand on sait que c'est le même mec qui a fait le moteur, les graphismes (la plupart) et la musique) et pour finir, même l'histoire est bien ! Non mais vous y croyez? Moi, les shmups c'est comme les jeux de baston, j'y joue pas pour l'histoire. Et bah celle là tient en deux cinématiques (début et fin) et suffit à raconter une histoire simple, logique et presque touchante (je déconne pas). Bref, y'a RIEN à jeter dans ce jeu. Et apparemment c'est un doujin game (c'est à dire un jeu amateur), ça prouve à quel point y'a du potentiel même en dessous du rang d'indie game.

Bref, Je le conseille à n'importe qui aimant s'amuser sur un Shmup occasionnellement ou sérieusement. Le record du monde est détenu par un Français (à un peu plus de 35 Millions de points) et est tombable à mon avis. Que ce soit en solde ou même à plein tarif, vous ne regretterez pas l'achat.

Je pars généralement avec un a prioris très négatif envers les jeux fait avec RPG Maker. Et celui-là n'a pas dérogé à la règle. Cependant, je l'avais quand même acheté en solde vu tout le bien que j'en avais entendu. Ma conclusion ?

Quand on s'entoure de l'équipe nécessaire, on peut faire un excellent jeu avec RPG Maker. Avoir sa propre musique, ses propres graphismes, et tout un tas de scripts qui permettent de modifier suffisement l'experience afin qu'elle devienne unique joue énormément sur le côté immersif. Et ça tombe bien puisque l'immersion, c'est ce qu'on veut dans ce jeu. Cependant, je ne remets pas en cause le créateur original. L'histoire est très bonne, les dialogues sont très bien écrits (juste ce pour n'être ni trop longs, ni trop courts), l'humour omniprésent permet de garder un rythme sur l'histoire et globalement on se laisse transporter par le jeu sans problème.

Ce jeu s'addresse bien évidemment aux gens ayant envie de vivre une expérience à travers un jeu vidéo. L'interactivité est ici relativement minimum et quand bien même l'auteur fait des efforts pour essayer de rendre certains passages ludiques, ça reste globalement plus au niveau d'un visual novel que d'un jeu d'aventure. Mais si vous voulez ressentir quelque chose, je ne pense pas que le jeu vous laissera indifférent. Je l'ai fait en une traite, ça m'a pris 4 heures et je ne me suis pas ennuyé une seule fois.

Au final, j'aimerai laisser un dernier mot vis-à-vis de la traduction française. Vu les crédits à la fin du jeu, j'ai l'impression qu'elle a été réalisée par des non professionels. Que ça soit le cas ou pas, je leur tire mon chapeau car non seulement je ne crois pas avoir vu la moindre coquille durant tout le jeu (ce qui est un exploit que certaines boites professionnelles ne réalisent pas), mais en plus, ils ont réussi à trouver cet équilibre si délicat entre "langue parlée" et "langue écrite" qui rends le tout bien plus crédible et donc immersif. Donc félicitation pour cette traduction que j'ai trouvé d'excellente qualité.

Au final, est-ce que je recommande To the Moon ? Vous avez lu ce que j'ai écrit ou bien...? Jetez-vous dessus !

Je pense que commencer par dire que ce Visual Novel est mon tout premier est un bon départ pour situer mon niveau dans ce genre de jeux. J'ai beau avoir fait les Danganronpa ou les Phoenix Wright, on est quand même en présence ici d'un pur visual novel sans le moindre choix de tout le jeu. Donc au final, que vaut ce premier chapitre d'Higurashi When They Cry ?

Et bien j'ai été agréablement surpris. Les premières heures sont assez lentes et sont symptomatiques de ce genre de jeu. A trop vouloir placer le décor, on perd du temps en futilité et certaines scènes auraient gagnées à être plus courtes. Cette partie m'a donc un peu fait peur et je craignais que tout le jeu soit comme ça. Heureusement, ce n'est pas le cas.

Sans spoiler, l'élément déclancheur du jeu est relativement attendu (personellement, il ne m'a pas surpris le moins du monde). Ce qui est moins attendu c'est ce qui se passe après. Et si un côté du jeu évolue de manière trèèèès classique, c'est compensé par un autre élément qui lui par contre réussit à faire flipper. Et là, je tire mon chapeau. Parce que je ne dirais pas que j'ai eu peur (SIlent Hill reste le seul jeu à avoir réussi cet exploit), mais j'ai vraiment été mal à l'aise devant certaines scènes. Et je ne pensais pas pouvoir ressentir ça devant un Visual Novel.

Donc au final, si on tiens le coup les deux trois premières heures de jeu, le reste avance plutôt vite. J'ai fini le jeu en dix heures et j'attends impatiemment la suite. Maintenant le jeu n'est pas exempt de tout reproche. La traduction anglaise est parfois complètement à la ramasse, mais le lexique utilisé est suffisement varié pour dire qu'un niveau lycée ne suffira pas à suivre l'histoire dans sa globalité. Les Sprites originaux sont à mourir de rire. Heureusement, les nouveaux sont très bien réalisés et participent plus à l'immersion que prévu (mais c'est le genre qui veut ça, je ne pense pas que les sprites auraient autant d'impact dans un Visual Novel type simple tranche de vie). On sent qu'il s'agit d'un travail amateur à la base, mais il y a un niveau de compétence certains dans l'écriture globale du jeu.

Au final, si vous n'avez jamais touché de visual novel et que vous voulez vous lancer, vous pouvez tester celui-ci sans trop vous ruiner. Après, il ne faut pas avoir peur de lire des descriptions sanglantes un peu détaillées, il faut avoir un bon niveau d'anglais et prendre le jeu pour ce qu'il est (un roman illustré). Si vous y arrivez, vous finirez probablement comme moi avec un goût amer dans la bouche quand vous finirez le jeu :p

Difficile de parler de Blackwell Epiphany sans parler de la pentalogie complète. J'ai eu les 4 premiers épisodes pendant des soldes Steam et j'avais été charmé par le côté années 90 des graphismes.

J'ai donc fait les 4 premiers épisodes en étant de plus en plus intéressé (le premier étant relativement basique et le 4ème étant bien plus travaillé). On se plait à suivre l'histoire de Rosangela Blackwell et de Joey Mallone. Le système global du jeu repose sur une mise en relation d'indices entre eux ou sur le fait de parler de ces même indices à certaines personnes précises. Comme David Gilbert le rappelle dans ses commentaire, le système est semblable à Discworld Noir. C'est assez rafraîchissant de changer un peu des classiques recherche d'objets à utiliser au bon endroit. Même si de temps à autres, certaines enigmes vous demandent d'utiliser des objets, on ne croule pas sous un inventaire dément.

L'histoire parait vraiment anodine dans le premier épisode et plus ça avance et plus ça s'étoffe. De ce point de vue là, Blackwell Epiphany est bien supérieur aux 4 précédents opus. Une histoire plus longue, un vrai retournement de situation, une vraie fin, bref, tout ce qu'il faut pour apprécier la série globale à sa juste valeur.

Graphiquement c'est sympa. Il ya un côté très nostalgique qui touchera les joueurs ayant la trentaine ou pas loin, comme moi. Après, c'est pas toujours évident de passer d'un épisode à l'autre l'artiste faisant les sprites n'étant pas tout le temps le même. Ceci dit c'est globalement cohérent et c'est ce qui compte.

Les musiques et doublages sont de très bonne facture. On retiendra surtout la prestation d'Abe Goldfarb pour Joey Malone qui est assez remarquable.

L'un dans l'autre, je vous recommande l'intégralité de la pentalogie Blackwell. Les permiers épisodes ne sont pas très chers et le dernier vous fera sûrement succomber malgré son prix un peu plus élevé si vous avez parcouru les 4 autres.

Quand bien même il avait reçu de nombreuses critiques à sa sortie, Remember Me transpirait d'une volonté de bien faire de la part de Dontnod. Rien que pour ça, le jeu méritait qu'on s'y attarde. Cela a valu des ventes en deça de ce qu'espérait Capcom et au final, le studio revient dans un genre complètement différent.

Étant fan de Remember Me, j'ai acheté la saison complète de Life is Strange day one. Et force est de constater que j'ai bien fait. Il y a des jeux qui savent briser la barrière entre joueur et jeu, et Life is Strange en est définitivement un. On rentre très vite dans le jeu et on se retrouve à faire des choix sans savoir leur impact. On nous précise juste qu'ils en auront un. C'est à la fois frustrant et gratifiant. Mais là où le jeu se démarque d'un Walking Dead, c'est bien évidement par la possibilité de revenir dans le temps. Certains y voient une variation de gameplay des remixs memoriels de Remember Me. Je suis plutôt d'accord avec eux. Après tout, pourquoi gâcher cette feature merveilleuse ? Le contexte est différent, et surtout le rythme d'utilisation, mais le fait d'altérer une même scène en effectuant différentes actions s'en rapproche fortement.

Musicalement, le jeu tiens (encore) très bien la route. Et si je suis déçu qu'Olivier Derivière n'aie pas rempilé (j'avais adoré l'OST de Remember Me), le choix des musiques et des chansons et bien choisi. Le tout donne un aspect assez cinématographique au jeu, mais à la manière d'Heavy Rain, où l'implication émotionnelle est forte, la musique ne fait que transcender le reste du jeu.

Graphiquement, on est en deça de Remember Me, mais forcément, le budget n'est pas le même. Est-ce que c'est moche pour autant ? Pas du tout. Je suis partisan de favoriser une bonne direction artistique quitte à ce que ça ne suive pas à fond graphiquement derrière (Bioshock Infinite en est le meilleur exemple à mon sens). Donc même si le jeu n'est pas magnifique, il reste cohérent, détaillé et travaillé sur le fond. Au final, on s'en fout un peu de la forme, ça passe très vite au second plan.

Il est un peu trop tôt pour se prononcer sur l'histoire. Cet épisode fait office d'introduction. Mais elle promet pas mal de choses. Si les épisodes qui suivent montrent au moins la même qualité, ça ne pourra être que du très bon. A défaut de se mettre l'histoire sous la dent, on découvre les personnages et surtout l'héroïne, Max. Dieu que je hais les hipsters... Mais malgré ses petits airs de hipster/geek assumée complètement paumée dans sa nouvelle école, on se lie très vite à elle. Dontnod a le chic pour faire de super héroïnes. Je trouvais déjà culoté de faire de Nilin une héroïne qui combine des traits pas spécialement recherchés chez les héros de jeux vidéo actuels : C'est une femme, métisse et à moitié rousse. Ce personnage a toujours été pour moi un gros doigt d'honneur aux standards actuels un peu trop lisses du jeu vidéo. Dontnod réitère ça en moins violent avec Max. On a ni affaire à la looseuse de service que personne n'aime, ni à la reine du bahut. Une fille entre deux, qui a des ennemis, des amis et des gens dont les relations sont plus moins proches. Chloé quant à elle apparait un peu tard, mais semble être tout aussi intéressante que Max.

Il est important de faire un jeu crédible quand on essaie de retranscrire la vie au lycée (même si ce lycée est fait pour les fils à papa). Et de ce point de vue là, Dontnot s'en sort encore très bien. Je n'ai pas évolué au milieu de PnJ, j'ai évolué au milieu de lycéens. Certains très cons, d'autres moins. Mais crédibles.

Au final, Life is Strange vaut-il le coup ? Certainement. Si la suite tiens le cap, on aura là affaire à quelque chose d'encore plus profond que The Walking Dead et surtout de plus vivant au niveau du gameplay par la mécanique du voyage dans le temps. Je ne peux que conseiller ce jeu à quiconque chercher à ressentir quelque chose quand il joue à un jeu vidéo.

Bioshock Infinite est pour moi incomparable avec ses deux prédécesseurs. Quand bien même on y retrouve de nombreux éléments, l'expérience globale est tellement différente qu'on comprend pourquoi cet opus s'appelle Infinite et pas 3.

Écrire un pavé de 20 pages pour dire à quel point ce jeu est bon ne serait pas spécialement utile, alors je vais être le plus concis possible. La narration, le gameplay, la direction artistique, la musique, le doublage français et les dialogues sont autant de points sur lesquels le jeu s'en sort avec brio. Du côté négatif, on se retrouve avec des graphismes loin d'être aussi réaliste qu'un Crysis 3 mais d'un autre côté quand le travail en amont sur la DA est aussi bon, je peux vous dire qu'on s'en fout.

Reste l'histoire qui divise. Les intellos trouvent la ficelle énorme et pas constructive. Personnellement, je préfère une ficelle un peu trop grosse mais bien amenée qu'un retournement de situation transcendant dans un final que je ne verrais jamais parce que le reste du jeu est indigeste.

Si je devais résumer mon sentiment sur Bioshock Infinite en une ligne, c'est qu'il s'agit certainement d'un des meilleurs jeux de ces dernières années. Il n'y a rien d'innovant, mais c'est l'aboutissement d'une ère du FPS initée avec Half Life 2, à savoir faire de ce genre quelque chose de plus intéressant qu'une simple succession de gunfights.

J'ai toujours vu Obsidian comme une boite qui n'a jamais vraiment eu la chance de montrer ce qu'elle savait faire. Entre Kotor 2 et Fallout New Vegas (leurs deux seules production auxquelles j'ai joué) le résultat a souvent divisé les foules. Du coup, South Park : The Stick of Truth était un bon moyen de voir comment le studio pouvait se débrouiller en partant de 0 et non en reprenant le travail d'un autre studio pour une suite.

Je pense que le résultat tient en une phrase : Ce jeu ne pouvait pas être plus fidèle qu'il ne l'est. C'est simple, tout le jeu respire comme un long épisode de South Park. C'est certainement le meilleur hommage qu'on pouvait faire à la série.

Il y a énormément de points positifs comme le système de combat dynamique, les 4 classes vraiment distinctes, les vannes et situations, l'avatar personalisé dont même le mutisme est pretexte à critiquer les jeux empruntant cette facilité... Et je parle même pas du fanservice tellement énorme que je pense qu'un néophyte de South Park risquerait de se perdre très vite. Moi-même ayant vu 16 saisons sur 17 (et notamment les premières plusieurs fois), j'ai été surpris par la quantité de références présentes dans le jeu (sachant que malgré tout, de nombreux éléments sont absent comme Pascal ladalle, les Jakovasaures ou encore Sadam Hussein).

Il y a cependant TROIS gros reproches que j'ai à faire au jeu :

- La difficulté diminue expotiennellement. Plus on avance dans le jeu, plus il est facile. J'ai beau avoir fait mon premier run en expert, le début était très très dur, et la fin était une vraie promenade de santée. C'est donc dommage de voir la difficulté s'effacer en cours de partie.

- Le jeu est COURT. En 25 heures de jeu total, j'ai eu le temps de faire une run à mon rythme où j'ai quand même récupéré 90% des équipements et des amis. 3/4 du jeu pour chopper les équippement manquants. Et 1 speedrun pour chopper le dernier succès. On se retrouve quand même avec 2 run 3/4 pour 25 heures de jeu, c'est qui est vraiment faible pour un RPG. Surtout qu'avec l'idée de base qu'ils avaient, ils auraient pu faire une histoire un peu plus longue (au moins un jour de plus) et une ville un peu plus grande.

- Les voix sont en anglais. Je comprends pas cet attrait pour le doublage anglais de South Park alors que faire ce jeu m'a rappelé à quel point les voix originales sont vachement similaires entre elles. Dans la mesure où je considère South Park comme l'un des piliers du doublage français, j'aurais adoré y jouer en français. Maintenant, je comprends bien vu les contraintes de temps et d'argent que c'était difficile. Mais ça reste quand même un point négatif à mes yeux.

Tout ça pour dire que malgré ses quelques défauts, ce jeu mérite qu'on s'y attarde. En espérant que les ventes permettront de mettre en place un N°2 bigger, longer and uncut...

Ça faisait longtemps qu'un jeu m'avait pas bouffé autant de temps...C'est horrible ce système de quand y'en a plus y'en a encore...